Mémoire d'un chevalier noir

Rogal se tenait devant l'autel et prier. Cela faisait longtemps qu'il n'était venu se ressourcer dans ce havre de paix. La guerre lui laissant peu d'occasions de penser à sa spiritualité. Enfin libre de mener ses pensée où bon lui semble, rogal se remémorât sa première visite.

Il était bien plus jeunes de plusieurs décennies, ayant fait ses preuves en tant que page, il avait été nommé Ecuyer du Roi. Au cours d'une bataille contre les Hommes, il n'avait pas hésité à charger ; seul , avec toute la fougue de la jeunesse ; les rangs adverse afin de permettre à son suzerrain de défier son adversaire. Devant un tel acte de bravoure, une fois la bataille finit, son seigneur le fit appeler auprès de lui.
Celui-ci , sans le moindre échange de parole, le mena dans un temple, caché au milieux de la forêt. Là il le fit entrer, l'abandonna en lui conseillant de suivre son coeur.

Perplexe, Rogal s'agenouilla devant l'autel, admirant la finesse des bas-relief, la beauté de la nef. Perdu dans ses pensées, il en fut sorti par un cri féminin.
Se relevant , il sorti du temple. La nuit était tombé, nul présence n'était visible. Un second crit se fit entendre, courrant dans la direction , il découvrit la plus belle elfe qu'il eu jamais comptemplé. Grande, élégante, un visage angélique qu'encadrée une cascade de cheveux roux. L'elfe drappée dans une toge bleue, semblait sorti d'un rêve.
Son assaillant , d'un cauchemard quant à lui. Vert, hirsurte et baveux, un Troll se tenait à quelque pas de l'elfe.
Bien que désarmé et vétut d'un simble tabard blanc, Rogal se jeta sur le Troll qu'il déséquilibra. Le combat était inégale contre la masse bardait de défense et de griffe que représentait le troll. Mais à coeur vaillant , rien n'est impossible.
Lacerée de plusieurs blessures, Rogal réussit à faire tomber le Troll, bandant les muscles de ses bras, il lui brisa le cou.

Epuisé, saignait de plaie profonde, Rogal s'écroula et sombra dans l'inconscience... Sa dernière vision fut celle de l'elfe s'approchant de lui.

Rogal se réveilla dans le temple, devant l'autel; nul douleur ne le genait. Abasourdi, il se leva et se retrouva nez à nez, avec l'elfe.
Elle se présenta, Melissandre, Déesse Elfe. Elle n'avait jamais courru aucun danger, mais voulait tester le coeur de Rogal. Il était digne de devenir un de ses chevaliers servant, Paragon de vertus et de courage, et fidéles parmis les fidéles.

S'agenouillant devant elle, il lui baisa la main et se releva.
Elle lui ceignit ensuite les éperons de sa charge et le vétit de son armure.

Rogal était désormais chevalier. Cela se passa il y a de nombreuse décenies.

[Souvenir]

Rogal et Aylys accompagnaient régulièrement Melissandre lors
de ses escapades en forêt. L’un en temps que protecteur, l’autre en Dame de
compagnie.

Il arriva qu’un jour, au cours d’une des promenades, le trio
s’avança au-delà des frontières elfes, et pénétra le sombre royaume des Morts ;
peuplés d’être décharnés, vils et cruel.

La verte Forêt laissait place à des landes stériles, parsemé
de chemines couronné de nuage nauséabond. L’horizon avait disparut sous une
chape d’ombre, et laissait deviner d’inquiétante silhouette rodant dans les cieux.

Bien que ne souhaitant rester plus que de raison, Rogal
accepta la demande de Melissandre, souhaitant panser les plaies de ce pays et
amoindrir le mal qui y régnait.

Accompagné d’Aylys, elles se plongèrent dans quelques
prières régénératrices, faisant ainsi pousser une esquisse de verdure dans ce
paysage cauchemardesque.

Un nuage de poussière ; au loin ; attiré
l’intention de Rogal, mais comme pervertit par quelque sombre sortilège, l’elfe
ne put voir à travers. Se rapprochant des deux Elfes, Rogal tenta de les sortir
de leurs prières, acte vain tant leurs concentration étaient grandes.

Se préparant au combat ; le cas échéant, Rogal
attendit.
Il n’u pas à patientez longtemps, le nuage laissa rapidement
place à un cavalier lourdement harnaché. Seul deux yeux rougeâtres se
laissaient deviner sous le heaume du nouvel arrivant.

Lançant un cri strident vers le ciel, l’être chargea les
deux elfes, se souciant peu de Rogal.
D’un coup revers de son espadon, Rogal cueillit son
adversaire à la hanche.
Le coup ne sembla nullement gênait le cavalier, qui continua
sa course sur Melissandre.

Nul trace de sang sur la lame, ce pourrait il que ce soit un
sombre zombie du pays des Morts, se demanda Rogal.
Soudain prit d’un doute sur sa capacité à contenir
l’assaillant, Rogal héla Aylys, qui
sorti enfin de sa torpeur.

Avisant le Mort-vivant, elle poussa Melissandre et se jeta à
terre. Le souffle d’air de la lance frôlant son crâne lui dressa les cheveux
sur la tête. Se prenant par la main, elles coururent vers la lisière de la
forêt.

Ses cibles maintenant trop loin, le cavalier se tourna vers
Rogal qui accourait. L’elfe voulant offrir un maximum de répits à ses
compagnes. Jetant à terre son propre heaume, afin de jouir d’une meilleure
liberté de mouvement, Rogal empoignât son espadon à deux mains et attendit la
charge.

Comme monter sur le destrier de l’enfer, le Mort-Vivant
chargea de nouveau et empala l’elfe au niveau de sa spallière gauche.
Projeter à terre par l’impact, Rogal grimaça sous la
douleur. Se relevant quand même, il esquiva le second assaut et perçât de part
en part l’ignoble créature. Nullement blessé, celle-ci ricana et tirant sur
l’arme de l’elfe le désarma.

Faisant tourner bride à son destrier, il se prépara à un
dernier assaut. Rogal vit foncer sur lui la lance du cavalier, et se prépara à
mourir. Sa dernière pensée fut pour Melissandre et Aylys, espérant qu’elles
avaient atteint le cœur de là forêt.

La lance approchait, elle allait le transpercer sous peu,
Rogal déglutit et attendit une mort qui ne vient jamais. La lance s’arrêta à
quelque centimètre de sa poitrine. La créature forçait, mais ne parvenait pas à
toucher l’elfe. Rogal, tournant la tête, vit Aylys en pleine incantation à la lisière
de la forêt ; non loin de là. Il vit aussi les lianes qui sortant du sol,
enchevêtrait la monture et son cavalier dans une prise implacable.

Se permettant enfin de respirer, Rogal ramassa son arme et
rejoignit Aylys.
Alors qu’il arrivait à l’orée de la forêt, il se retourna.
La repoussante créature poussa un dernier cri strident, une
plainte remplie de menace, et annonciatrice d’une mort prochaine.

Car tels était Karlim, le Hérault de la Mort, premiers parmi les
siens. Nombreux sont les combats qui opposèrent Rogal au cavalier cadavérique,
il n’y eu jamais nul vainqueur. Mais Rogal savait, tout comme Karlim, que
lorsque la mort les prendraient, se seraient sous les traits de l’autres.

Vraiment prenant!

On a l'impression d'assister à la scène!

Merci Darzgosh Smile

.
C'est super sympa Smile

.
Pour le moment je les écris du taffe, pdt mes pauses, j'en mettrais un autre demain Wink

.

Je les attends avec impatience! ^^

Normalement je maj mon RP ce soir.

j'attend le tiens aussi avec impatience Smile

Le soleil se levait, laissant ses rayons sortir Romine de sa
torpeur. Le campement elfe, reprit lentement vie, les tentes étaient démontées,
les feux éteints et chacun s’afférer à sa tache.

Rogal revient quant à lui dans sa tente, il avait terminé la
nuit à veiller avec les sentinelles. Se penchant au-dessus d’une bassine d’eau,
il vit son reflet ; visage mince, encadré d’une crinière de cheveux noir.
Les remous de l’eau en rendait informe l’aspect, mais les yeux gris attiré le regard, tout comme le médaillon de
nacre ornant son plastron noir. Once de pureté dans un monde de noirceur.

Fixant l’image du médaillon, un rictus apparut sur les
lèvres de Rogal, il pensa à toutes les dualités qu’il représentait.

Lui le Chevalier Noir, redoutable adversaire de toute forme
de magie, était le protecteur d’une troupe d’enchanteur. Guerrier voué au mal,
il s’efforçait de semer les graines d’un avenir meilleur.
Capitaine des Soigneurs ; sélectionnez pour leurs
talent curatif ; il ne savait que donner la mort. Reniant le code de
guerre elfe, il avait embrassé l’ancien code de la chevalerie, dernier des
siens à s’y soumettre. Préférant la manière au résultat, il avait souvent subis
les quolibets des siens.
Traitre à sa race pour beaucoup, il fut amené ; par la
force des choses ; à dirigeait les troupes elfes à la guerre, non sans un
succès que nombreux étaient à lui enviés désormais.

Balayant d’un revers de mains la surface de l’eau, Rogal
sourit, s’aspergea le visage et sorti.
Le Hérault des Nations Elfes, s’empara de son arme ; Aranruth, et rassembla les cohortes
elfiques.

La guerre se profilait à l’horizon, à lui de la mener, de la
remporter et de décidez de l’avenir.

Il n’était qu’un elfe, faisant ce pour quoi il était le
meilleur, en suivant son cœur.

Aranruth : la colère du Roi en sidarin ^^

L’hiver se retirait petit à petit, laissant Romine sortir de sa torpeur. Les vertes
prairies encore moucheté de blanc ; avaient pansés leurs plaies, nul traces des âpres combat n’étaient désormais visible.

Le calme résonnait encore pour quelque temps aux seins des forêts elfiques. Leur citée en paix, ils avaient passés l’hiver à fourbir leurs armes.

Comme chaque soir, après avoir dirigeait l’entrainement des siens, Rogal se retira dans ses appartements. Dégrafant son armure, il l’installa sur le mannequin de sa salle d’arme. Il ne portait plus qu’un justaucorps de cuir noir ; parcourut de motif sylvestre argenté, un pantalon assorti qu’une ceinture mat ceignait discrètement. Le médaillon en forme de colombe, sculpté dans la nacre la plus pure ; reposait toujours sur son torse, seul insigne visible de sa charge. Une bague ornait sa senestre, plus noir qu’une nuit sans étoile, nul joyaux ou ciselure ne l’accompagnait.

Faisant jouer sa bibliothèque, Rogal fit apparaitre un tiroir empli de lame courte, il choisit deux épées, assorties d’un fourreau dorsal. Il ouvrit ensuite sa fenêtre et plongea dans la nuit.

Se réceptionnant avec agilité, il esquissa un pas à gauche, un pas à droite et
s’élança dans la forêt.

Enchainant les changements de rythmes, l’elfe éprouva sa vitesse et son endurance surnaturelle. Les kilomètres se succéder, et Rogal ne présentait aucun signe de fatigue. Atteignant finalement une clairière isolée, au cœur de la forêt, il ramassa un arc laissa là précédemment et décocha quelques flèches sur une cible
au loin. Le carquois une fois vide, Rogal sourit, non pas qu’il eu l’adresse de
Nadram l’arc à la main, il n’en restait pas moins un archer émérite.

Une lueur au lointain, assorti de grognement ; tira l’elfe de ses pensées.

Rejetant au sol l’arc, Rogal se plaça face au vent, et approcha de la lumière. Nyctalope de nature, l’elfe se mouvait avec délicatesse dans l’obscurité ambiante et découvrit bientôt l’origine de l’intrus.

Non loin de lui, se tenait de dos un orque vouté, tenant une torche dans une main, un fouet dans l’autre.

L’immonde créature haranguait un Ettin, ogre bicéphale de près de 3 mètres de haut. Celui-ci déracinait les arbres afin de créer une trouée dans la forêt.

Ne supportant l’intrusion, Rogal se déplaça vers l’orc, en restant toujours hors de portés de l’odorat de ses proies.La lune étant voilé, Rogal dégaina ses épées courtes, nul reflet n’aurait put trahir sa présence. S’élançant sur l’Ettin, abasourdit
il lui décocha deux coups, rapide et mortel, celui-ci s’écroula, inerte.

L’orc n’avait rien vu venir, et bien que toujours sous le choc de la mort de son familier, il pointa du doigt l’elfe qui venait d’apparaitre et psalmodia dans son immonde langue quelque sort dont il avait le secret. Un trait verdâtre, purulent parti de sa main et frappa l’elfe.

Rogal, dont l’anneau venait de se parer de filigranes argentés, encaissa le coup sans broncher. La bague du Chevalier Noir avait encore remplis son office, ce
talisman acquis de haute lutte, lui conférant une protection que nul sort ne
pouvait traversait.

Un sourire narquois aux lèvres, Rogal susurra :

Tu n’aurais du venir fouiner ici, la mort
sera ta seule trouvaille.

L’orc continua ses psalmodiassions, mais rien ne put arrêter la course de l’elfe. Un chassé de celui-ci coupa le souffle de l’orc qui tomba à terre.

Quelque dixième de seconde plus tard, l’orc gisait mort, le corps perçait de toute part.

Ramassant quelques brindilles, Rogal mit le feu aux carcasses, nul mort ne devait
souiller ce sanctuaire.

Son forfait accomplis, Rogal leva les yeux au ciel et contempla la Lune, l’astre lunaire seul apportait le réconfort au cœur de l’elfe. Il ne vivait pas pour tuer, la mort ne lui apportait aucun réconfort, seul la protection de son peuple faisait de lui un meurtrier. Restant là, sous l’orée des bois, il repensa une fois de plus à son destin.

Lui, le plus grand chevalier de son peuple allait il courir après la gloire ou choisir
l’humilité d’une vie de simple mortel ?

Seul Gôrturiel connaissait la réponse, et le facétieux dieu Elfe gardait la réponse pour lui seul.

S’allongeant dans l’herbe, Rogal chassa ces pensées de sa tête et s’abandonna complètement à la Lune.

Ta noblesse grandit à chacun de tes récits =)

Merci Darzgosh Wink